L'histoire de Franck

Santé cardiaque : être en forme ne signifie pas être hors de danger

Frank est un homme d'affaires, père de deux enfants, athlète d'endurance passionné.
"J'ai l'impression d'avoir 30 ans." Pourtant, sa date de naissance (1969) fait réagir les médecins. Même si un patient de 52 ans semble être en pleine forme, cela vaut la peine de l'examiner de plus près.

En faveur de la Journée Mondiale du Coeur

|29/09/2022

Lors d’un bilan de santé, les médecins évaluent d’abord les facteurs de risque les plus courants de certaines maladies. L’âge, l’hypertension, l’hypercholestérolémie et le tabagisme sont des facteurs de risque typiques des maladies coronariennes. Ces facteurs réunis déterminent ce qu’on appelle « un profil à risque ». Cependant les personnes victimes d’infarctus n’ont souvent pas été identifiées comme « profil à risque », ce qui sous-entend que certains patients à haut risque peuvent ne pas être détectés.

C’est grâce à l’insistance d’un ami que Frank est en vie aujourd’hui : « Va faire un bilan, » avait prévenu son ami, qui venait de subir un cathétérisme cardiaque. Frank hésite, il se sent en forme. Pour lui, pas de raison de s’inquiéter : il ne fume pas, mange sainement et fait beaucoup de sport. De plus, il n’y a pas d’antécédent de maladie cardiaque dans sa famille. Face à l’insistance de son ami, Frank a finalement pris rendez-vous pour un bilan cardiologique au Centre Cardiovasculaire Bethanien (CCB) à Francfort-sur-le-Main. 

Angioscanner coronaire montrant une sténose de l’artère coronaire droite

Angioscanner coronaire montrant une sténose de l’artère coronaire droite

Le centre a procédé à des examens classiques incluant un électrocardiogramme (ECG) de stress, une échocardiographie et des bilans sanguins. L’ECG de stress a révélé des déviations du segment ST* non spécifiques en inférieur. Par conséquent, les médecins ont également demandé un coroscanner, qui a permis de détecter des calcifications dans les coronaires – un signe d’athérosclérose coronaire. En outre, un angioscanner coronaire (CCTA) a été réalisé. Celui-ci a montré une sténose de 90 % sur l’artère coronaire droite (RCA). Ces résultats ont mis Frank dans un état de choc. 

“Ce fut un choc énorme, et selon les médecins, il fallait agir immédiatement, » dit Frank. Il a été transféré dans la salle de cathétérisme et les résultats du scanner ont été confirmés par une angiographie. Frank a subi une angioplastie avec l’implantation de deux stents. La procédure a permis de restaurer le flux sanguin alimentant le myocarde. Après un séjour sans complication, Frank est rentré chez lui seulement un jour plus tard. Il voulait reprendre une vie normale le plus rapidement possible – et il a réussi puisqu’il a repris son travail seulement 24h après son intervention.

Frank ne comprend pas comment il n’a pas pu ressentir ce rétrécissement des coronaires. Aujourd'hui, il soupçonne que ce qu'il pensait être de simples douleurs musculaires après avoir soulevé des poids et haltères pouvait en réalité être les signes d'une obstruction des artères coronaires. Mais il n’a pas fait le lien. Quand il a vu les images de ses artères rétrécies, il est resté sans voix. Tout s’est bien terminé : les tests de facteurs de risque rares comme la Lipoprotéine A n’ont montré aucune pathologie. Le patient a évidemment bénéficié du fait qu’il est très actif – mais il a également eu beaucoup de chance. Désormais, Frank tourne cette chance à son avantage : il est inscrit dans un programme de suivi et fait régulièrement des bilans pour ses autres organes. Sensibilisé sur le sujet, il encourage ses amis à réaliser un bilan de santé. « Je me sens chanceux, je peux continuer à vivre sainement et faire du sport. »

Le taux de mortalité des infarctus diminue.
La maladie des artères coronaires (CAD : Coronary Artery Diseases) est la principale cause de décès dans le monde, avec une mortalité estimée à 17,9 millions de vie chaque année1. La détection précoce pendant la phase asymptomatique de la maladie cardiovasculaire, comme dans le cas de Frank, diminue le risque de décès.2 Il y a de bonnes nouvelles de ce côté-là : même si la maladie cardiovasculaire reste la principale cause de décès dans le monde, le taux de mortalité des crises cardiaques diminue3. Les principales raisons sont les avancées dans les domaines du diagnostic et de la thérapie. En outre, les possibilités d’innovation dans le domaine de la médecine cardiovasculaire n’ont pas encore été toutes explorées.

Si vous êtes victime d’une crise cardiaque, chaque seconde compte. Accéder rapidement au bon traitement peut éviter des conséquences graves, voire la mort. Il y a des signes et des symptômes typiques d’une crise cardiaque – apprenez à les reconnaître pour agir rapidement.

    Informations à considérer

    À chaque étape du diagnostic et du traitement, les patients et leurs proches sont confrontés à de nombreux termes médicaux spécialisés. Quelques-uns sont expliqués ici.

    1
    2
    3
    4
    [1]
    [2]